La possession en droit des biens

Petite vidéo réalisée à la demande du Professeur Clavier alors que j’étais ATER à l’Université de Nantes chargé des travaux dirigés en droit des biens. Il s’agissait d’un complément en vue de l’examen de janvier 2017. Le son était de piètre qualité, aussi j’ai attendu d’acquérir de l’expérience en montage avant de reproduire l’expérience.

Master Class droit, science et technique de Strasbourg

Les 22 et 23 septembre 2016 furent organisées les journées Master Class en droit, science et technique. J’étais alors Vice président Master Class de l’association JC-RDST et chargé de mission de l’association strasbourgoise DEHSPUS. Une trentaine d’intervenants se sont déplacés de toute la France pour expliquer l’organisation du concours de l’agrégation, le financement du doctorat, entraîner les jeunes docteurs aux entretiens de recrutement des maîtres de conférence et aux entretiens d’embauche. Il était possible de discuter seul à seul de ses travaux avec un enseignant ou encore lors de tables rondes organisés dans différents domaines de spécialité entre plusieurs doctorants et encadrés par des enseignants. Enfin, une conférence scientifique fut organisée sur la question de l’ouverture des données, dirigée par Franck Macrez.

Vous pouvez consulter le dossier ainsi que le programme de l’événement

La coexistence des droits

Chaque année, en décembre, est organisé un colloque juridique pluridisplinaire, dans lequel interviennent aussi bien doctorants que jeunes docteurs, en droit privé, public et histoire du droit. En 2016 je faisais partie du comité scientifique avec Melis Aras, Emilien Rhinn, Yann Ganne et Guillaume Wattellin ; mais aussi, représentant l’école doctorale ED-101 Université de Strasbourg, les professeurs Jeanne-Marie Tufféry-Andrieu, Caroline Kleiner et Nicolas Moizard.

Le sujet choisi était : « La coexistence des droits », les actes seront publiés courant 2018 chez Mare et Martin. Vous pouvez consulter l’appel à contribution ainsi que le programme du colloque. Le lien vers l’ouvrage publié sera posté ultérieurement.

La combinaison des mots à la source de la contrefaçon de droit d’auteur et du plagiat

J’ai pu intervenir sur ce sujet à l’occasion du colloque « Le plagiat . Machines à voler les mots . Le rôle des technologies et techniques du langage dans la conception et la pratique du plagiat », organisé 17 et 18 mars 2016 à l’Université de Bourgogne à Dijon. Le plagiat est, a priori, un non sens pour le juriste qui emploie la locution « contrefaçon ». Pourtant, une étude de la jurisprudence démontre qu’il s’agit de notions proches mais qui ne se superposent pas. La contrefaçon renvoie au « vol » de la forme originale alors que le plagiat renvoie au « vol » de la substance de l’oeuvre, son contenu informationnel, scientifique, son squelette et ses éléments distinctifs primordiaux, qui peut être défendu dans certaines circonstances.

Ces éléments réflexifs sont reproduits dans le troisième chapitre de ma thèse « Innovation et dépendance technique ».

Inventions fictives : La revanches des Geeks

J’ai eu le plaisir d’intervenir sur ce sujet lors du colloque « Star Wars et le droit », organisé à Strasbourg le 12 décembre 2015 par MediaDroit.J’ai cherché à expliquer comment les catégories du droit de la propriété intellectuelle pouvaient appréhender les diverses créations, qu’elles soient techniques, distinctives ou originales, dans la galaxie de Space Opera Star Wars. Ce colloque s’insère dans un mouvement Droit et fiction par lequel les juristes cherchent à analyser les grands classiques du cinéma moderne par le droit. Un sujet intéressant qui permet de confronter nos catégories juridiques à des situations originales.

Vous pouvez consulter la vidéo de mon intervention :

Florilège des rapports entre sécurité technique et droit de la propriété intellectuelle

Lors du colloque sur la sécurité organisé à Strasbourg le 15 décembre 2015, j’ai pu présenter un un « Florilège des rapports entre sécurité technique et droit de la propriété intellectuelle » actes publiés aux éditions Mare & Martin (cf. ce lien). Le droit de la propriété intellectuelle jongle avec la sécurité technique. Non seulement son objet même est d’inciter à l’innovation, laquelle peut améliorer la sécurité technique, mais encore il admet des aménagements et des exceptions aux droits dans l’intérêt de la sécurité : la mise au secret des demandes de brevet, l’expropriation des inventions intéressant la défense nationale.

Il faut encore noter qu’en matière informatique la technique est employée pour sécuriser la propriété intellectuelle, ce afin de pallier l’inefficacité du droit. Enfin, la question des virus informatiques, entre œuvre de l’esprit et intérêt de la défense nationale reste ouverte. — Ainsi il faut noter des limites internes au droit de la propriété intellectuelle, les licences obligatoires en vue d’assurer la salubrité publique et la défense. Des limites externes par des exceptions de parodie de marques propre à critiquer les risques environnementaux causés par leurs exploitants. Cependant, certaines exceptions, telles que celles autorisant à décompiler et analyser un logiciel, comme un antivirus, sont limitées aux seuls utilisateurs légitimes. Ainsi, celui qui démontrera la faille d’un antivirus prétendument infaillible n’en sera pas moins condamné pour contrefaçon.

Pour conclure, dans le domaine des mesures techniques de protection, celles-ci sont parfois si poussées qu’il ne soit pas possible de consulter l’oeuvre dans des conditions normales. Les ayants droit n’hésitent pas à prétexter l’utilisation des verrous sécurisés pour priver l’utilisateur des exceptions au droit d’auteur, voire pour limiter sa liberté à l’utilisation de certains lecteurs (affaire Blu-Ray) ou à l’utilisation initialement prévue d’un appareil (console de jeu Nintendo DS).

Appropriation intellectuelle de la chimère et de la programmation génétique

Je suis intervenu lors du cycle de conférences, L’animal génétiquement modifié, qui a pris la forme d’un petit colloque le 18 novembre 2014 à Strasbourg. Il était organisé par le CDPF et dirigé par Christel SIMLER. J’ai cherché à démontrer l’ « Appropriation intellectuelle de la chimère et de la programmation génétique ». Notre droit permet-il la réalisation de tous les fantasmes de la génétique ? « Non ! » est la réponse attendue, pourtant rien ne s’oppose à la création chimérique, bien au contraire il s’agirait de création couverte par le droit d’auteur. Le droit des brevets ne peut être octroyé si l’invention s’avère contraire aux bonnes moeurs, tel n’est pas le cas du droit d’auteur. Il s’avère d’ailleurs que le travail du généticien s’apparente à de la programmation, ne faudrait-il pas elle-aussi la protéger par le droit d’auteur ?

Vous pouvez consulter la version écrite de cette contribution ainsi que la page dédiée sur le site du CDPF.

La protection des langages de programmation par le droit d’auteur

J’ai pu étudier la protection des langages de programmation par le droit d’auteur dans le cadre de mon mémoire de recherche en master 2 DI2C (Paris I – Paris XI) dirigé par le professeur Pierre Sirinelli. L’arrêt de la Cour de justice de L’Union européenne SAS institute de 2012 n’a pas épuisé la problématique des langages de programmation. Ce sont des oeuvres protégeables par le droit d’auteur, certes, mais peut-être aussi par le droit d’auteur spécial qui couvre les programmes d’ordinateur. C’est ce que tend à démontrer cette étude avant d’en tirer les conséquences sur le régime juridique applicable. L’influence d’une telle reconnaissance est considérable puisqu’elle atteint tout l’univers informatique.

Un court article permettra au lecteur de prendre connaissance de l’ampleur du sujet avant d’aborder le mémoire. Vous pouvez consulter le mémoire de recherche ainsi que la synthèse sous forme d’article.

Loi sur les livres indisponibles

Au cours de mon Master 2, puis dans le cadre de mon stage en cabinet, je me suis intéressé à la loi sur les livres indisponibles et orphelins du 1er mars 2012, à laquelle j’ai consacré une étude publiée sur le site du petit juriste que j’ai ensuite synthétisée dans un article publié sur IP sharing.

Vous pouvez consulter l’étude complète ainsi que la synthèse sous forme d’article.